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MACA & DHEA

La déhydroépiandrostérone est une hormone corticoïde, c’est à dire qu’elle est sécrétée par les glandes corticosurrénales, comme la cortisone. C’est l’allemand Butenandt qui l’isola pour la 1e fois en 1931. Pour simplifier il l’appela DHEA. Le biochimiste français Max-Fernand Jayle étudiant la DHEA ensuite dans les années 60  observa que la décroissance de sa sécrétion commence dès l’âge de 30 ans, processus qui s’accélère au-delà de la cinquantaine. Vers l’âge de 80 ans, la source de DHEA
est pratiquement tarie.

Pour cette raison, il démontra que cette hormone était un marqueur biologique majeur du vieillissement humain.

A la mort de Jayle, en 1995, le Professeur Etienne-Emile Baulieu reprit les travaux en cours et entreprit une étude clinique, en gériatrie, portant sur 280 hommes et femmes âgés de 60 à 79 ans, leur donnant une dose de 75 mg de DHEA par jour pendant 1 an. La publication des résultats de cette étude, dans plusieurs revues scientifiques, fut à la base de l’engouement pour la DHEA jusqu’alors inconnue du grand public. Les médias (presse, radio, télévision) furent les relais d’un véritable engouement pour cette hormone de jeunesse.

L’étude du Professeur Baulieu révéla que la DHEA concernait peu les hommes mais essentiellement les femmes au delà de la cinquantaine qui ressentent un mieux-être général, une atténuation de la sécheresse de leur peau (au sens propre, elles se sentent mieux dans leur peau), une amélioration de leur densité osseuse, un réveil de leur sexualité souvent assoupie avec l’âge. Or certaines molécules identitaires de la MACA, les macamides et les macaenes, stimulent la synthèse de déhydroépiandrostérone par les surrénales.

Une raison supplémentaire d’en faire régulièrement des cures pour les femmes qui ont franchi le cap de la cinquantaine.

 

 

Cet article est tiré du magazine « info nature » n°3, publié par les éditions montagnole, sous l’autorité de son directeur de la publication Gilbert Burdin. Ces informations sont données à titre informatif, elles ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité.